Test Armored Core VI – Fires of Rubiccon

Armored Core VI Fires of Rubiccon

Bonjour à tous, aujourd’hui je vous propose mon test du dernier jeu en date de From Software.

On va écarter tout de suite un point: ce n’est pas un soulborne / sekiro / elden-ring like, même si on retrouve des éléments de ces derniers dans le jeu.

Nous avons ici un jeu de mécha (aka de gros robots avec des gros pistolet pour faire de gros boum ! ) appelées les Armored Core (ou AC).

L’histoire d’Armored Core

L’histoire est assez basique: nous sommes un mercenaire envoyé sur la planète Rubiccon, sur laquelle une ressource appelé Corail a été (re)trouvée, et pour laquelle plusieurs corporations se battent afin d’en assurer l’exploitation (Coucou Dune?).

Et nous sommes recrutés à chaque mission en tant que mercenaire combattant par l’une ou l’autre de ces factions, afin de se battre en leur nom.

Le jeu va se décomposer de façon classique en plusieurs missions réparties sur plusieurs chapitres.

Chaque mission demandera de prendre le contrôle de son mécha et d’aller exploser les unités du camps adverse.

Les robots vous aimez les robots ?

Là où le jeu prend une dimension stratégique, c’est sur la construction et la personnalisation de son robot.

En effet, on ne contrôle pas des robots préassemblés, nous avons notre propre véhicule sur lequel nous pouvons / devons modifier différentes pièces afin de l’adapter à la mission qui nous est confiée.

Ces pièces seront à acheter dans la boutique du jeu, ou seront offertes à la fin de certaines missions

Nous pouvons donc choisir les armes (lames d’énergies, fusils lasers ou à plasmas, lance-missiles et autre lanceurs d’explosifs, armes a munitions classiques), mais également les pièces de tête, torses, bras, jambes, ainsi que l’ordinateur de bord, les boosters et les générateurs d’énergies qui équiperont notre Armored Core.

Gestion des améliorations

Une bonne gestion de tous ces éléments sera primordiale. Par exemple un mécha pour lequel nous voudrons une configuration agile et rapide aura donc des jambes fines, lesquelles consommeront peu d’énergie mais pourront aussi supporter peu de poids. On sera alors contraint de mettre un alliage léger (et de baisser ainsi nos stats de défenses et de PV Max), nous obligeant à privilégier des armes légères.

A l’inverse si on fait un mécha badass avec une armure épaisses, de gros lances roquettes, une assise stable au sol avec des jambes lourdes, on sacrifiera notre mobilité et la consommation de l’énergie sera accrue.

Une partie du sel du jeu sera donc de monter son mécha pour l’adapter à une situation donnée.

Cette étape passée on se retrouve en mission et c’est parti pour la baston.

Un niveau de difficulté équilibré

Les combats sont dynamiques, nerveux, et relativement exigeants.

On devra gérer sa barre d’énergie qui se consumera à chaque esquive (sous forme de dash), à chaque accélération, et à chaque fois que l’on planera (celle-ci se regénérant d’elle-même après quelques secondes une fois revenu sur la terre ferme.), mais également ses munitions (qui ne sont pas illimitées), sa vie, et une barre de stunt qui – si elle se remplie – nous mettra KO quelques secondes avec un malus sur les dégâts reçus.

Les adversaires auront les même contraintes que nous notamment sur le stunt, et ce sera l’usage de cette mécanique qui permettra de venir à bout des adversaires les plus coriaces.

Car la signature From Software se retrouve à ce niveau-là: le jeu vous demande de le comprendre et d’appliquer ses enseignement constamment.

Une config peut être totalement inefficace contre un boss, nous forçant à revoir (parfois complétement) le setup de notre machine, et nous permettra ensuite de rouler complétement sur ce dernier.

Un bon point a noter : en cas de mort on peut reprendre à un point de passage et y modifier la config de son mécha sans reprendre toute la mission à 0.

Je n’ai pas connu cette saga auparavant (le précédent opus étant de 2013 sur PS3), mais il répond parfaitement à ce que j’espérais de lui, et si je devais lui trouver un défaut, ce serait celui de ne pas s’appeler GUNDAMFires of Rubiccon :D.

Le vrai défaut du jeu c’est sa caméra qui est par moment capricieuse, et peut qui poser problème à certains moments du fait de l’aspect très dynamique des combats (les joueurs de Seikiro comprendront), mais en dehors de ça je ne trouve rien de flagrant à lui reprocher.

Ce jeu ne sera pas un GOTY, mais il rentre dans mon top 3 perso des jeux de 2023. Et si l’occasion se présente je vous conseille fortement de l’essayer.

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