Forspoken, le meilleur jeu de l’année. De l’année 2013.

test réalisé avec une clé fournie par l’éditeur

Forspoken vous met dans la peau de Frey Holland, une jeune Afro-américaine en situation de précarité qui se retrouve catapultée dans Athia, un monde de fantasy, ravagé par de puissantes magies corruptrices. Frey va, par ailleurs, devenir l’héroïne, « la-seule-qui-peut-sauver-ce-monde », avec l’aide de Krag, un bracelet magique qui parle.

Forspoken avait tout pour plaire. Selon ses créateurs. Il est le reflet-même de ces jeux qui croient être sans se rendre compte de ce qu’ils sont réellement. L’Histoire, une énième itération d’alice aux pays des merveilles, plus communément appelé « Isekai » par nos congénères japonais, qui met en avant une personne de notre époque, qui va « halluciner » de découvrir le monde de fantasy où elle est transportée. Tentative de faire de l’humour meta et décomplexé sur un univers enchanteur ?

Intéressant mais démodé.

Ce monde en question, qu’en est-il ? Un très vaste open-world avec de multiples, très très (trop ?) multiples activités/coffres à trouver/défis à relever/cases à cocher. Personnellement, j’en suis friand, mais j’ai aussi le pragmatisme qui me fait dire qu’une fois encore, c’est intéressant, mais déjà vu.

un gigantesque terrain de jeu, pour sûr.

Son gameplay ? Là on parle. Le jeu se démarque par des combats nerveux, même si assez illisibles, la faute à un moteur de jeu qui croit qu’ensevelir le monde de particules le rendra plus beau. Car pourtant, Forspoken est loin d’être laid. Terne à ses débuts -ce qui s’explique dans le scénario- il arrive plus tard à nous charmer avec des paysages magnifiques, que le gameplay nous tente d’explorer, via son « parkour magique », tout l’inverse d’un Death Stranding où chaque pas compte.

Finalement, ce que Forspoken réussit le mieux, c’est tout ce à quoi il n’est pas assujetti par les modes, les trends, les tendances, les us et coutumes des open-world. Dommage. Il aurait mieux valu prolonger les idées qui donnaient à Frey son côté paria pour vraiment marquer son époque, comme ces vernis à ongles, à collectionner qui donnent des bonus, sur chaque main, une vraie chose jamais vue avant, de foi de gamer !

j’en ai fait des jeux, mais JAMAIS je ne m’étais fait les ongles dedans !

En fait, ce qui ressort de Forspoken, n’est absolument pas une mauvaise expérience de jeu, loin de là, mais à des années lumières de l’héroïne, qui s’exclame (trop) souvent: « wow j’hallucine, je viens vraiment de déplacer ça avec mon esprit ? », parceque Forspoken est tout sauf du jamais-vu. Et que pour 80 euros, la PS5 et le PC nous doivent plus que ça.

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