Les Sorcières de Zugarramurdi

Les Sorcières de Zugarramurdi

José est un jeune père divorcé qui ne voit pas assez souvent son fils. José est désespéré et tente le tout pour le tout afin de réaliser le rêve de son gamin – aller à Disneyland – et passer plus de temps avec lui.

Faisant écho à l’actualité de ces pères qui militent contre la garde des enfants quasi-automatique qu’accordent les juges aux mères, Alex de la Iglesia fait passer un message fort à travers une histoire rocambolesque aux douces effluves de folklore basque.

Car OUI le village de Zugarramurdi existe vraiment – du côté espagnol du Pays Basque – et OUI il est réputé pour ses sorcières. On peut d’ailleurs y visiter El Museo de las Brujas (le musée des sorcières) mais de là à dire que toutes les femmes sont des sorcières il n’y a qu’un pas qu’Alex de la Iglesia ne franchit pas.

Utilisant une fausse misogynie, plus drôle qu’offensante, les Sorcières de Zugarramurdi est un cri du cœur cartoonesque qui remet les compteurs entre hommes et femmes à zéro.

La scène d’ouverture, ainsi que le générique, met tout de suite dans l’ambiance et rappelle aux spectateurs qu’on est dans un film d’Alex de la Iglesia, là où règnent l’absurde et l’humour vache. Cependant le film souffre de quelques longueurs et les 2h ont parfois du mal à passer pour qui n’est pas à 200% dans l’univers.

Entre Almodovar pour la fascination/répulsion envers le sexe féminin et Dupontel pour l’humour un brin cynique et noir, les Sorcières de Zugarramurdi n’est pas le meilleur Alex de la Iglesia, certes, mais à mon humble avis ça se regarde tout à fait et je dirais même que ça vaut le détour !

Super Balzi

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