Les Mondes De Ralph: MDR

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Les films Disney ont toujours eu un certain impact sur la jeunesse. Mais depuis quelques années, il y a eu une baisse de régime. Le film sur Volt, star malgré lui, c’était l’un des exemples flagrants de la décadence de Disney. Mais heureusement, depuis Raiponce, les choses se sont améliorées. Et qu’en est il des Mondes de Ralph, à savoir, Wreck-it-Ralph dans la langue de Shakespeare ?

INSERT COIN PRESS START, on y va.

Le pitch des mondes de Ralph, c’est l’histoire d’un méchant de jeu vidéo qui ne se sent plus comme méchant, ou qui du moins après 30 ans de bons et loyaux services en a un peu marre de la routine du jeu d’arcade dans lequel il sévit: « Fix-it Felix ». Véritable Hommage à la version arcade de Donkey Kong, ce jeu consiste à réparer les dégâts causés par Ralph avec l’aide du mario de service, « Fix-it Felix ». A l’occasion des 30 ans de son jeu, donc, Ralph se sent rejeté de ne pas pouvoir fêté  lui aussi cet anniversaire avec ses collègues du jeu. Il va donc changer de jeu pour essayer de se trouver/se prouver une valeur autre que celle du « bad guy »…

Ce film aurait été un naufrage s’il n’y avait pas une réelle déférence envers le jeu vidéo, s’il n’y avait de multiples petites références au jeu vidéo, aux personnages, aux jeux eux-mêmes ça et là, et c’est du véritable biscuit que l’on donne aux gamers.

Sans l’ubiquité de Disney, l’on n’aurait pas pu avoir des persos comme ceux de Street fighter, Sonic, Qbert, Mortal kombat et PLEIN D’AUTRES. (Perso j’attends d’ailleurs la sortie du futur DVD pour pouvoir mettre sur pause lors des scènes se passant dans la gare de la salle d’arcade où tous nos personnages sont là, bien cachés pour certains) Et pour cela, merci Disney. Oui, merci Disney, parce qu’avec toutes ces histoires d’achat de Star Wars on a pas arrêté de leur cracher à la gueule, alors que finalement on les aime bien.

S’il y a des défauts à trouver à ce film, il s’agira de voir si l’on aime ou pas le monde de Sugar Rush, le jeu de courses allègrement basé sur Mario Kart, mais qui de par sa composition en gâteaux, gélatines, confitures et autres pâtes d’amande pourra vous filer le diabète. Parce que oui, quand on regarde le pitch et la bande annonce, on se plait à espérer PLEIN  de « mondes de ralph », mais au final il n’y en a que 3 :

  • Le jeu d’où Ralph vient
  • Hero Duty, qui malgré son nom est plus une copie de Starcraft 2
  • et enfin, Sugar Rush, où Ralph se liera d’amitié avec Vanellope Von Schwartz, personnage glitché du jeu, qui essaye tant bien que mal de devenir une vraie pilote de course.

Sans oublier bien évidemment ces allégations de plagiat de la part de Disney, qui aurait piqué l’idée du perso de jeu vidéo qui quitte son éco-système pour aller vivre dans un autre..

Si le plagiat est avéré, le film pourrait bien être moins appréciable que prévu.

Mais malgré tout, on rit AVEC le monde du jeu vidéo, on ne rit pas de lui. Je veux dire, ça n’est pas un film qui se moque de son univers, il n’y a pas de cynisme à la con comme dans Shrek. Ce monde-là du jeu vidéo n’est pas décrit comme faiseur de Mohammed Merah, de Tueurs de l’université de Columbine ou de Nadine Morano, mais bien comme un monde d’amusement, de réflexes et d’émotions de toutes sortes.

Et un film comme ça, corrigez-moi si je ne me trompe, mais je crois bien que c’est le premier.

Mais ça n’est que mon humble avis.

 

 

 

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ben10
ben10
23 novembre 2012 9:02

Hello,
Ta petite chronique m’a bien donné envie de le regarder pour me faire mon propre avis, c’est vrai que c’est assez original sur le principe, j’espère que j’aimerai.