Disgaea 7 Vows of the Virtueless: Faire toujours plus et mieux.

Déjà le septième opus de la célèbre licence de Nippon Ichi Software, connue pour son humour déjanté et son levelling infini, mais qu’en est-il ? La magie opère t-elle toujours autant ? La réponse est oui. Mais développons.

Disgaea 7 Vows of the Virtueless vous met dans la peau de Fuji, un bushi du sous-monde des samouraïs, allergique à la bonté qui va pourtant se lier d’amitié avec Pirilika une jeune fille avec qui il sera lié par une dette dont il devra s’affranchir pour retrouver sa liberté !

La saga Disgaea

La série Disgaea, dont votre serviteur n’aura manqué que le 3è est célèbre pour avoir un gameplay bien spécifique, à savoir un tactical rpg haut en couleur rempli de subtilités comme la réincarnation (remettre son personnage au niveau 1 pour se remettre à farmer et lui faire augmenter ses stats encore plus), le monde des objets (augmenter le niveau des objets équipables afin d’être encore plus fort via des niveaux générés aléatoirement), et plein d’autres choses qui renforcent encore et toujours le sentiment du « toujours plus ».

Disgaea 7 Vows of the Virtueless

Cela dit, depuis le 6è opus, certaines choses ont changé. Impossible de lancer des affrontements automatiques et de partir dormir en laisser la console tourner sans désormais payer un tribut. Eh oui. Ce qui avait rendu Disgaea 6 totalement déséquilibré (mais non moins appréciable) a été revu: il faut désormais payer une monnaie appelée Infernol pour pouvoir lancer une map en automatique. Cet infernol s’acquiert en terminant un niveau soi-même. Au chapitre des nouveautés, il est possible maintenant de réincarner un objet pour le rendre encore plus fort, comme si la réincarnation des personnages et tout le reste déjà indiqué précédemment n’était pas assez.

Ce Disgaea 7 Vows of the Virtueless surprend par sa simplicité malgré la palanquée de mécaniques qui pourraient faire pâlir les nouveaux venus. Car oui, on peut tout à fait passer des heures comme moi sans avoir forcément approfondi toutes les possibilités offertes. Par ailleurs, le levelling est assez ténu sur les niveaux, jusqu’au chapitre 8 au moins, les ennemis n’étaient pas plus forts qu’au level 40.

Nippon Ichi Software a donc eu la bonne idée de ramener le farm (obligatoire) en post-game plutôt qu’en plein milieu comme c’était l’habitude avec les précédents. Disgaea 7 réussit aussi le pari de revenir à des bases plus simples là où le précédent avait rajouté des mécaniques addictives presque criminelles pour un joueur accro au farm. Ajoutons à cela une traduction aux petits oignons et Disgaea 7 Vows of the Virtueless est assurément un incontournable de cette année 2023 déjà assez chargée sans qu’on ait encore besoin de monter ses persos au niveau 9999. Si Nippon Ichi Software continue sur cette lancée d’accessibilité, il n’y a qu’une chose à dire:

Vivement le 8.

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